*Martine Acquaviva. Formée à l’École des Beaux-Arts de Paris, l’artiste se prend rapidement de passion pour la céramique qu’elle pratique dans son atelier à Dreux. Réalisées selon la technique du raku, mode de cuisson importé du Japon et utilisé essentiellement pour la création de bols pour la cérémonie du thé, ses pièces en terre cuite sont circulaires, forme sans début ni fin symbolisant ainsi l’infini. Martine les assemble en modules harmonieux dont l’équilibre tient à l’alternance des tailles de ces pièces et des couleurs. Ces modules sont inspirés des voyages qu’elle effectue, en Afrique notamment, où elle a eu l’occasion de travailler avec les potières du village de Kamsi, au Burkina Faso, mais aussi au Maroc, où elle est allée à la rencontre du calligraphe Sadik Haddari. Ainsi, au-delà-même de leur nature d’objet, les sculptures de l’artistes sont liées au travail de la terre et au partage de son savoir qu’elle prend plaisir à enseigner.
Philippe Clerc, historien de l’art Genève, octobre 2022
La pratique de Martine Acquaviva s’inspire de ses nombreux voyages en Afrique, en Italie, en Belgique, en Roumanie, en Pologne et au Maroc, où elle apprend et développe plusieurs techniques de création notamment le modelage du « canari » et celle de la cuisson au « raku ». Chaque fois, elle est fascinée par les différents modes de fabrication de four pour cuire la terre. Elle admire ces grands feux qui génèrent la rencontre entre les habitants dans chacun des villages qu’elle parcourt.
Texte de Lucile HITIER commissaire d'exposition dans le cadre de l'exposition au Centre d'art contemporain l'arTsenal "Les champs des possibles".
Le Tout est de terre, puisé dans l’équilibre.
